
Puis j’ai grandi
“Puis j’ai grandi » est une pièce qui questionne l’identité de genre en explorant les chemins tortueux de la construction de soi, entre regards extérieurs et affirmation intérieure. Quels sont ces moments charnières de notre vie qui vont marquer un tournant dans le regard que l’on porte à son genre ?
En partant de son histoire personnelle, l’artiste interroge les stéréotypes qui nous façonnent depuis notre plus jeune âge, souvent à notre insuLe corps devient ici langage : il raconte la fragilité de l’enfance, la difficulté de l’adolescence, et enfin la puissance affirmative l’age adulte. L’écriture chorégraphique s’accompagne d’une création musicale électronique qui amplifie les tensions et les ruptures, comme et les moments plus léger et les élans de libération. Cette œuvre se veut comme un espace de réflexion sensible, où les spectateurs sont invités à revivre ces moments clés de questionnement sur l’identité de genre et accueillir la pluralité des possibles.
Par la danse et la parole, il ne s’agit pas de délivrer une vérité unique, mais d’ouvrir un champ de questionnements et d’émotions, accessible à toutes et à tous.
“Quand j’étais gamine, on me prenait souvent pour mon frère, j’aimais bien. Aujourd’hui c’est mon frère qui me ressemble.”
Durée : 30 minutes
Distribution : Maria Cargnelli – chorégraphe et interprète au mouvement, écriture de texte / Vanda Forte – création sonore et performative, écriture de texte

Dans cette machine infernale de la course au chiffre où tout est compté, argent, temps, pauses, étoiles, vus, nombre de followers. Dans ces nouveaux métiers où les patrons deviennent des algorithmes, où règne l’hyper-contrôle et l’épuisement, où l’on prône le bien-être et le bonheur au travail. Que reste-t-il de nous lorsqu’on ne travaille pas ? Quels enjeux sociétaux sur la santé mentale et physique des personnes qui se lancent dans ces nouvelles formes de travail ?
Il existe une urgence à se défaire des postures imposées par l’aliénation au travail, la digitalisation et la sédentarisation des postes, la malléabilité des corps soumis aux contraintes physiques : micros-mouvements répétés, injonction à la performance, ou celle, souriante, au bien-être.
Chaostur questionne ces nouveaux métiers qui viennent façonner, normer et contraindre la diversité des corps, des identités et des mouvements quotidiens.
« Le chaos n’est pas seulement négatif, il donne possibilité d’un chamboulement, tellement fort qu’il nous ramène à ramène à l’essentiel »
Durée : 30 minutes
Direction de mouvement et danse : Gwendoline Leclerc et Maria Cargnelli
Espace sonore : Shefox et Juula
Costumes : Camille Agatensi-Perez
Credit photo : Anais Fournié
Production : Permadanse

La création Parenthèse : Réminiscences est un voyage dans l’univers de la fête, là où le corps peut se mouvoir et s’entremêler au rythme de la musique électronique. Mais ici, on reste spectateur. Il s’agit de se remémorer ces instants de danse libre et de décrypter les enjeux de cette pratique.
Ces 40 minutes de techno étrange mélange nappes planantes et moments agressifs, évoquant les souvenirs de nos soirées dansantes. La chorégraphie déconstruit les mouvements festifs et les interactions qui perturbent ou accentuent la libération du corps.
un dialogue constant, un aller-retour de sensations
Durée : 40 min
Chorégraphe: Elise Ramond
Création sonore: Louise Baudu / Basile Bouteau
Création lumière : Benjamin Delair